Ce rapport de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation présenté quelques chiffres clés (plutôt de 2019) concernant l’égalité femmes-hommes.

L’ensemble du rapport est disponible ici

Voici quelques éléments extrait de ce rapport :

  • Diplômes (chiffres de 2019) :
    • Les femmes sont largement plus diplômées que les hommes (+10 points)
    • La proportion de diplômés de l’enseignement supérieur progresse plus rapidement pour les femmes que pour les hommes.
    • Plus de femmes diplômées en cursus master que d’hommes, sauf en sciences et staps
  • Sciences :
    • Les femmes sont minoritaires dans les filières scientifiques à l’Université (surtout en sciences fondamentales : 30% de femmes)
    • La féminisation des effectifs de diplômés d’un titre d’ingénieur reste lente en comparaison aux hommes (augmentation de 6% en 9 ans)
    • Les femmes sont moins présentes que les hommes dans les emplois de scientifiques ou d’ingénieurs (chiffres de 2019) mais en augmentation depuis 2010
    • Dans l’UE28, les femmes constituent la majorité des étudiants et diplômés de niveau licence et master ou niveaux équivalents. Cependant, leur part dans le personnel universitaire diminue rapidement à mesure qu’elles progressent vers des postes plus élevés dans les organismes de recherche. Dans le domaine des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STEM), l’écart entre les femmes et les hommes est plus important que celui observé dans tous les domaines de la R&D considérés ensemble. Elles représentent 32 % des étudiants et 36 % des diplômés dans le premier niveau de l’enseignement universitaire. En début de carrière, elles représentent 35 % du personnel académique. Elles occupent ensuite 15 % des postes de type “professeur d’université”.
  • Doctorat :
    • Moins de femmes que d’hommes parmi les doctorants (10 points d’écarts)
    • Trois ans après l’obtention d’un doctorat, les conditions d’emploi des femmes sont systématiquement moins favorables que celles des hommes (salaire, stabilité, qualification cadre)
  • Mobilité internationale en doc et post-doc (chiffres de 2016) : Au cours de leur formation doctorale, les femmes sont plus mobiles que les hommes dans l’ensemble des pays de l’UE28 sauf en Allemagne et en France. Pour les chercheurs en postdoctorat, la mobilité des hommes est systématiquement plus élevée que celle des femmes.
  • Personnels de l’université :
    • Les femmes enseignantes sont minoritaires dans l’enseignement supérieur (40 %) et notamment parmi les enseignants-chercheurs hospitalo-universitaires (34 %).
    • Seulement 19 % de femmes enseignantes-chercheuses dans les sciences de l’ingénieur et 22 % de femmes chercheuses dans les domaines des mathématiques et de l’informatique.
    • Les femmes sont sur-représentées dans le personnels non-enseignants assurent des fonctions administratives, techniques ou d’encadrement au sein des établissements publics de l’enseignement supérieur.
    • En 2019, 27 % des professeurs d’universités sont des femmes contre 12 % en 1992. Les femmes représentent 45 % des maîtres de conférences en 2019 contre 35 % en 1992.
    • Beaucoup moins de femmes que d’hommes se portent candidates lors du recrutement d’enseignants-chercheurs, ce qui constitue un frein à la féminisation
  • Plafond de verre : La direction des organismes de recherche est très majoritairement confiée à des hommes.
  • Salaires : 30 mois après leur master, les femmes sont moins bien rémunérées que les hommes (-7 à -12 %)
  • Bac : Les filles sont plus souvent bachelières que les garçons : 85 % des filles et 75 % des garçons obtiennent le baccalauréat;
  • Bourses : À la rentrée 2019, quatre femmes sur dix bénéficient d’une bourse sur critères sociaux, contre un homme sur trois.