L’INRIA a mis en place une charte, qui devrait être lue par tous les membres des jurys, pour rappeler les biais qui peuvent apparaître lors des recrutements par exemple, face aux femmes mais aussi aux personnes étrangères. ..

L’INRIA propose aussi de nommer un.e référent.e es « parité et égalité des chances » pour chaque jury pour veiller à cette charte.

Le même dispositif est proposé aussi à la faculté des Sciences de Nancy (lien) et à l’Institut de Mathématiques de Jussieu (lien)

Quelques extraits…

“Le jury tient compte de l’impact des interruptions de carrière, qui va souvent au-delà du temps effectif de l’arrêt. Par exemple, l’ERC considère que chaque maternité induit un retard de carrière de 18 mois et qu’une paternité induit un retard équivalent à la durée effective de l’arrêt de travail.”

“En particulier, de nombreux clichés sont consciemment ou inconsciemment activés selon qu’il s’agit d’un candidat ou d’une candidate.Par exemple, un style agressif, à l’écrit ou à l’oral, peut être perçu différemment selon le sexe (ambition chez un homme, arrogance chez une femme).”

“Par ailleurs, une personne ne s’exprimant pas dans sa langue maternelle est objectivement pénalisée dans ses présentations”

“Les lettres de recommandation et avis des responsables hiérarchiques peuvent elles-mêmes souffrir de biais involontaires et présenter des différences de style ou de ton selon le profil des candidats. Par exemple, les expressions et les adjectifs utilisés pour soutenir les candidats peuvent différer selon les cas : leadership, excellence,”potentiel” pour un homme, sérieux, compétence, gentillesse pour une femme.”

et le lien complet

https://www.inria.fr/sites/default/files/2019-12/13878.pdf