L’index d’égalité salariale, déjà obligatoire pour les très grandes entreprises depuis un an, repose sur cinq indicateurs : l’écart de rémunération par âge et catégories professionnelles ; l’écart entre la part des femmes et des hommes augmentés ; l’écart entre la part des femmes et des hommes promus ; la part des femmes ayant bénéficié des augmentations à leur retour de congé maternité ; et la présence d’au moins 4 femmes dans les 10 plus hautes rémunérations. Ces indicateurs permettent d’accumuler jusqu’à 100 points, et les entreprises obtenant moins de 75 points ont trois ans pour s’améliorer, sous peine de sanctions.
Les indicateurs de l’index comportent de nombreux biais : le montant des augmentations n’est pas pris en compte, les emplois très féminisés (aide à domicile, agente de nettoyage, assistante, cadre administrative, etc. ) ne sont pas reflétés dans l’index et restent sous-valorisés en matière de carrière et de salaire. Les emplois différents de même valeur ne peuvent être comparés par cet index.